Et passablement frustré.
La nouvelle est tombée hier dans Infopresse ici au Québec et il y a quelques jours dans Marketing au Canada:
Pentagram, un studio de design New Yorkais, a créé le nouveau logo et la plateforme graphique de la Fondation canadienne des maladies du cœur et de l’AVC.
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Nous avons des questions. Et nous voulons des réponses.
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1 – Nous aimerions savoir: combien d’heures de bénévolat (de pro-bono) les firmes, agences et studios de design canadiensont généreusement offertes à la Fondation depuis sa création?
2 – Nous aimerions savoir: combien valent, au total, lesdites heures canadiennes de bénévolat. En fait, non, plus simplement, nous aimerions savoir si vous leur accordez une valeur quelconque. Au minimum, symbolique.
3 – Nous aimerions savoir: pourquoi la Fondation a donné ce mandat – a signature piece – à une firme non canadienne?
4 – Nous aimerions savoir: pourquoi, si c’était un «pitch», une firme américaine, aussi bonne soit-elle, s’est retrouvée parmi les finalistes pour le mandat de la Fondation? Vous n’avez pas de politique à l’égard d’une telle situation?
5 – Nous aimerions savoir: la Fondation et ses administrateurs pensent-ils que les designers canadiens ne sont pas assez bons pour réaliser un mandat comme celui-ci? Aucun?
6 – Nous aimerions savoir: connaissez-vous les firmes de design canadiennes? Les designers canadiens? Québécois? Avez-vous besoin d’une mise à jour (c’est vrai que le Canada est grand…)?
7 – Nous aimerions savoir: pourquoi avoir donné le mandat d’un logo et d’une identité graphique à des Américains qui n’ont aucune idée de la réalité bilingue du Canada? Vous n’êtes pas soucieux des dons provenant du Québec? (NDLR: le logo est une représentation graphique de Heart & Stroke, nom anglais de la Fondation). Peut-être avez-vous balayé du revers de la main ce petit problème? Avez-vous assumé volontairement ce «fail»?
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SVP, aidez-nous à comprendre.
Et n’oubliez jamais que nous sommes là. Pour vous aider. Vous soutenir. Tous autant que nous sommes. Canadiens. Sans jeu de mots, et mine de rien, nous avons le cœur sur la main.
Mais il ne faut pas abuser.
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Si vous voulez cosigner ce papier, dites-le dans les commentaires, puis partagez les questions.
Publiée 29 novembre 2016 dans Infopresse